13ème siècle (1294 oz deüz du duc Bretaigne)

13ème siècle (1294 Ce sont les oz deüz au duc de Bretaigne)
Comme monseigneur Jehan, duc de Bretaigne, comte de Richemont eust semons ses ouz a Ploermel au jour de jeudi empres la mi aoust qui fut en l’an de graice mil CCIIIIXX et quatorze. Ce sont les recognoissances que ses barons et ses autres genz li firent combien ils li devoint d’ost, laquelle recognoissence il prist o protestation de plus en avoir que ils ne recognoissoint si il povet
montrer que plus deüssent, et de avoir telle amante comme roison devroit de ceulx vers quelx il le pourra monstrer Monsour Guy de Laval, seigneur de Vitré Recognust que il (li)(luy) devoir cinq chevaliers dost,ce
Est asavoir par raison d’Aubigné un chevalier,dont La dame dou Bois-Geuffrey li doit la moytié,ce….dit-il
14ème siècle (Loi du 3 juillet 1315 –Louis X)

Loys, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à tous ceuls qui ces présentes verront salut scavoir faisons qu, comme selon le droict de nature chacun doibt naiste francs ; et par aucuns usaiges ou coustumes
qui de grant ancienneté ont esté introduictes et gardées jusques cy en nostre royaume, et par adventure pour le meffet de leurs prédécesseurs, moult de personnes de nostre commun peuple soient encheuses en lien de servitudes et de diverses conditions qui moult nous desplait. Nous, considérants que nostre royaume est dict et nommé le royaume des francs, et voulants que la chose en vérité soit accordante au nom et que la condition des gents amende de nous, en la venue de nostre nouvel gouvernement par délibération de nostre grand conseil, avons ordené et ordenons que generaument, par tout nostre royaume, de tant comme il peut appartenir à nous et à nos successeurs, telles servitudes soient ramenés à franchises ; et à tous ceulx qui de ourine, ou ancienneté, ou de nouvel, par mariage ou par résidence de lieus de serve condition, sont encheues ou pourront escheoir en liens de servitures, franchise soyt donnée a bonnes et convenables conditions, etc .
IIIème juilhet 1315
15ème Siècle (Titre : Cession temporaire de vignes sur le terroir de St Leu à Philippe archidiacre de Paris. S Leu de Taverny)

1) lN NOMINE SANCTE ET INDIUIDUE TRlNlTÂTlS Gaufridus
2) Diuina miseratione dictus abbas totusque conuentus beati Martini de Pontesia
3) uniuersis Christifidelibus qui hoc memoriale uiderint salutem in Domno. Consu-
4) euit patrum autoritas ea fidelis pagine testimonic commendare que
5) nec sompno obliuionis nec dampno uetustatis abolita a memoria nol-
6) let excidere uel elabi. Quorum nos imitantes non immutantes uestigia ad re-
7) cordationem presentium etfuturorum cogniticnem uolumus pervenire quod domnus
8) Hawinus duos arpennos uinearum et dimidium apud sanctum Lupum quos ipse planta-
9) uerat ab ecclesia nostra tenebat et tota uita sua tenere debebat post ejus obi-
10) tum ad eandem ecclesiam redituros. Ab eadem quoque tenebat ecclesia arpennum et dimidium
11) de Cacheuel. Hos autem quattuor arpennos post prefati decessum Hawini domno Phi{ippo}
12) parisiensi archidiacono tenendos concessimus quamdiu idem Pil{ippus} uixerit canonicus
13) parisiensis. Si uers quocumque casu contigerit memaratum Phil{ippum} non esse canonicum
14) parisiensem et idem Hawinus superstes exstiterit eosdem arpennês quoad
15) uixerit possidebit. Cum uero et iste non erit canonicus parisiensis et ille uiam uni-
16) uerse carnis ingressus fuerit sepedicti quattuor arpenni sine omni contradictione
17) parentele a parte aiterutra reclamantis uel aliarum quorumlibet ad praenominatam
18) sancti Martini ecclesiam libere reuertentur. Quod ne successu personarum aut
19) temporum immutari ualeat uel infringi, sigillorum tam nostriquam eiusdem archidiaconi
20) munimine decretum est confirmari et subsceptorum annotaticne testium robo-
21) rari. Ex parte nostrâ et ex parte archidiaconis testes sunt magister Leo Hugo de
22) Clauso, Bartholomeus de Meleun, Petrus de Puteolis, Ricardus presbuter, Johanes Multon,
23) Wilelmus cameriarius, luo cordubanarius, Galterius patruus eiusdem archidiaconi. Actum publi-
24) ce Pontesiae in capitulo beati Martini anno ab lncarnatione Domni MCLXXX°
16ème siècle (Ordonnance d’Août 1539 prise par le Roi François 1er imposant le Français dans les actes officiels de justice)
Ordonnances Royaulx nouvelles

Et pource que de telles choses sont souventeffois advenues sur lintelligence des mots latins contenuz esdictz arrestz Nous voulons que doresenavant tous arrestz ensemble toutes autres procédeures soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois et non autrement.
16ème siècle (1583 Baptême Anthoine Lerenec)

Anthole Lerenec fils Guillaume Lerenec et Janne Nicollas sa femme et dame de Beauchene a esté baptisé sur les fons du baptesme en cette église paroichialle de St Malo de Dinan par messire Gilles Guillou subcuré dicelle église et la tenu sur fond et donna le nom messire -Anthoine Lerenec sieur des Croix cousin germain du dit Guillaume assisté pour tesmoingner de Jean Lerenec lesné fils Macé Lerenec sieur de la touche et Bertranne Bajot femme, Nicollas Lerenec sieur de la Moynerie , les soulz signés et plusieurs autres le lundi après midi feste de St Nicollas neuvième jour de may lan mil cinq cent quatre vingt trois.
16ème siècle (10 septembre 1600 Henry IV)

De par le roy
Très chers et bien aimez, nous avons commandé au sieur de Bourg Lespinasse de lever et mestre sur ung régiment de mil hommes de pied soubz dix enseignes pour nous en servir en ceste armée de Savoye et parce que nous croyons que vous pourrez secourir le dit Sieur de Bourg de quelque nombre de corselets pour rendre le dit régiment mieulx armé, nous vous avons bien voulu escrire ceste lettre pour vous prier comme nous faisons de le faire accommoder de cent corseletz pour cest effect et nous en réserverons contentement et nous ferez service très agréable. Donné au camp de Chamoux, le Xème jour de septembre 1600
Henry
16ème siècle (Possession d’une vigne à Champservé 17 mai 1547)

Item une pièce de vigne assise à Champservé, contenant ung quartier et demy ou envyron, tenant dung bout à la vigne franche deslits ousmeaulx, d’autre bout au grand chemyn par lequel l’on va de Champservé à la garaine d’Albe, d’ung cousté à la terre desdits Cousmeaulx, la pallice entre deulx ; pour raison de quooy ilz doyvent, par chacun an, le sixte des fruictz croissans en icelle à mondit Seigneur C’est ce que les dits Cousmeaulx tiennent et advouhent tenir de mondit Seigneur ès deuvoirs dessus déclamrèz, protestant, si aulcune chose avoyent esté obmises, de l’employer en ladite présente déclaration touteffois et quantes, par ceste présente déclaration signée à la requeste dudit Cousmeau, es présence de Guillaume Dousset et Gilles Durant, le dix-septiesme jour de may, l’an mil cinq cent quarante et sept Roy, à la reqse de Jehan Cousmeau
16ème siècle (1585 Baptême Amaury Bodot)

Amaury Bodot fils de Pierre et de Janne Fauvel ses père et mère a esté ce jourbaptisé sur les fons de l’église Saint-Malo de Dinan par descret Messire Gilles Guillou subcuré dicelle et la tenu sur les dits fons Honorable Amaury Richeux sieur de Lohiea et pour tesmoings Françoy Fontaine et Gillette Hellon le penultième jour daougst an mil cinq centz quattre vingt cinq
17ème siècle (10 juillet 1659 – lettre du Cardinal Mazarin) – Suite

17ème siècle (10 juillet 1659 – lettre du Cardinal Mazarin) – Suite

A Châteauneuf le Xe juillet 1659
Je vous adresse ce paquet pour
ma niesse et lors quelle aura fait
response, metant la première
couverture au S Colbert, qui aura
soin de rendre sa lettre, vous
consigneres le paquet a ce
valet de pied qui le portera
en diligense à Fontainebleau
Je vous prie de mescrire souvent
et de faire souvenir ma niesse de
ce que je luy ay dit car le pra
ticant elle sera heureuse et
reconnaitra que je minteresse
plus à son bien que pas un autre
Vous pourres consigner au S
Tenon les lettres que vous
mécrirez et faire toujours
un état assuré de l’amitié du
Cardinal Mazarin
17ème siècle (1617 acte naissance de Martin fils illégitime)

Martin fils illégitime de
plusieurs pères puisque tout le
monde y étoit le bienvenu et de
Marie Sence la mère lequel
est né des ses impures embrassements
le lundy 7e jour de septembre
1671 et baptisé le mardi 8e
septembre 1671 sur les trois
heures après midy par moy Prêtre
Curé du dit lieu soulz signé et
tenu par Noel Delorme parain
et Marie Guerpènne marenne
qui luy a donné le nom lesquels
ont déclaré ne savoir écrire et
ni signer. De ce fait requis et
interpelés suivant l’ordonnance dans
la minute des présenses
17ème siècle (Acte d’un bien du 10 juillet 1568 – copie de 1624)

Fut present en sa personne
honnorable homme
Maistre Gabriel
Montaigne procureur
en la cour du
parlement et fiscal
de saint Germain
desprez les Paris
demeurant au dit
lieu, Lequel confessa
et confesse estre
détempteur proprietaire
et possesseur d’une
portion du jardin par luy
17ème siècle (octobre 1634 – lettre du cardinal de Richelieu
à Louis XIII)

26 octobre 1634
Sire
Ces trois lignes sont pour dire à votre Majesté que l’honneur
de sa conversation d’hier m’a faist dormir jusque à sept
heures sans resveiller ce qui faist bien cognoistre par
expérience que le contantement d’esprit est la meilleure
médecine qui puisse estre pour les corps un peu délicats
comme sont ceus et du meilleur maistre du monde et de
la plus fidèle plus passionnée et plus obéissante créature
qui ayt jamais esté Le Cardinal de Richelieu
17ème siècle (1673- recette de la troupe de Molière
du 29 janvier au 17 février)
et (vendredi 17 février 1673 mort de Molière)

Dimanche 29ème janvier Maris infidelles ………….599 #
part ……………………………………………………………………………………………33 #
Mardy 31ème Maris Infidelles ……………………………..179 # 10 s
part ………………………………………………………………………………………………5 # 5 s
Vendredy 3 feuvrier Trissotin …………………………..298 #
part ……………………………………………………………………………………………..11 #
Dimanche 5 idem…………………………………………………….388 #
part ……………………………………………………………………………………………..18 # 10 s
Mardy 7ème Vendredi 10ème 1ère Représentation du malade
Répétition Imaginaire ……………………………………………………………..1992 #
Pièce part ………………………………………………………………………………………………71 # 14 s
Nouvelle Dimanche 12 Malade Imagre ……………………………….1459 #
Et dernière part ………………………………………………………………………………………………55 #
De Mr de Mardy 14ème mal Imag ………………………………………….1879 #
Molière part ………………………………………………………………………………………………80 #
Du Vendredy 17 …………………………………………………….1219 #
part ……………………………………………………………………………………………….39 #
Ce mesme jour après la comédie sur les 10 heures du soir
Monsieur de Molière mourust dans sa maison rue de Riche-
lieu, ayant joué le rôle dudit malade Imaginaire fort incom-
modé d’un rhume et fluction sur la poitrine qui luy causois
une grande toux de sorte que dans les grans efforts qu’il fist
pour cracher il se rompit une veyne dans le corps et ne
restait pas demye heure ou trois quart d’heure depuis la
veyne rompue. Son corps est enterré à St joseph Ayde
de la paroisse St Eustache. Il y a une tombe enterré d’un
pied hors de terre
Dans le désordre où la troupe se trouva après cette perte
irréparable, le Roy eust dessein de joindre les acteurs qui la
composaient aux comédiens de l’hôtel de bourgogne
17ème siècle (3 septembre 1610 – la Cloche de Muron)

Le troisième jour du moys de septembre
mil six centz et dix, la cloche de nostre
église de Muron a esté fondue et refaicte de nouveau
et elle poyse(pèse) envyron quatre centz
quatre vingt livres, et a esté
montée au clocher de ladite esglise
pour servir en icelle, le dimanche
suivant dudit, au contentement
des paroissiens
Leclerc
Curé dudit lieu
18ème Siècle (1792-1793 – Lettre de Marie-Antoinette)

Nous avons fait un beau rêve, voilà tout, mais
nous y avons beaucoup gagnié, en trouvant
encore dans cette occasion une nouvelle preuve
de votre entier dévoument pour moi. Ma
confiance en vous est sans bornes, vous trouverez
dans toutes les occasions en moi du caractère
et du courage, mais l’intérêt de mon fils est
le seul qui me guide et quelque bonheur ; que
j’eusse éprouvé à être hors d’icy je ne peu pas
consentir à me séparer de lui au reste je
reconnais bien votre attachement dans tout ce que
vous maves detaillé hier, comptez que je sens la bonté
de vos raisons pour mon propre intérêt, et que cette
occasion peut ne plus se rencontrer, mais je ne pourrez
jouir de rien en laissant mes enfans et cette
idé ne me laisse pas envie de regret.
18ème siècle (Acte de décès du roi Louis XIV
1 septembre 1715)

Le premier jour de septembre de l’an mille sept
cens quinze est décédé très haut très puissant et très
excellent roi de France Louis quatorze de glorieuse
mémoire âgé de soixante et dix sept ans
dans son château et transporté à St Deny
le neuvième du dit mois en présence de Mr Jean
Dubois chamoine de St Quentin chappelain ordinaire de la
Musique du roi et chantre. Pierre Manourry prêtre de la
congrégation de la mission qui ont signé avec nous
18ème siècle (1772 – Avis de M. Morin recteur de Freigné
Maine et Loire)

Nous prévenons tous presens et à venir que nous avons pu nous tromper
dans la manière d’écrire les noms, parceque la pluspart ne scachans point
ecrire leur noms et nous n’étant point de cette contré, il nous est comme
impossible d’emploïer toujours toutes les lettres des véritables noms. Ce que
nous écrivons pour ne pas préjudicier à des successions ou autres intérêts
civils ou spirituels. Et pour donner avis à nos successeurs d’être sur leur
garde en écrivant les noms d’autant qu’il y a ici une corruption dans
la façon de prononcer les noms parmi le peuple. Freigné le
dernier jour de l’an mil sept cent soixante douze, ainsi certifié
Morin recteur de Freigné
18ème siècle (Décès de Nicole Behagnon – 20 mai 1745)

L’an mil sept cent quarante cinq le vingt may est décédée
en cette paroisse Nicole Behagnon veuve de Notin Raulin
agée de soixante et onze ans et le vingt et un a été
inhumée dans le cimetière de cette paroisse par moi Prêtre
Licencié en théologie Curé de Vouzy et Condé avec les
cérémonies ordinaires présens les soussignés
Jajot Curé de Vouzy
Jean Raulin Georges Behagnon Jean Esmery
18ème siècle – Extraits de l’Acte de Mariage de
Françoise Élisabeth CASSINI de Thury
Église Sainte-Madeleine à Franconville le 23 avril 1776



L’an mil sept cent soixante et seize le vingt
avril après la publication des bans faite
en la paroisse de S. Jacques du haut près de
paris les sept, huit et quatorze du présent
mois en celle de Lignières diocèse d’amiens
………………………………………………………………………….
célébrées hier, ont été par nous mariés, et
ont reçu de nous la Bénédiction nuptiale
haut et puissant seigneur Louis
Henry Deriencourt chevalier seigneur
en partie de Lignieres han sact aumont
et autres lieux, fils majeur de feu Louis
…………………………………………………………………………
et demoiselle françoise élizabet de cassini fille
mineure de haut et puissant seigneur Cesar
françois cassini de thury, chevalier conseiller
du roy, maître ordinaire en la chambre
des comptes, directeur de l’observatoire Royal
18ème siècle – Extraits de l’Acte de Mariage de
Françoise Élisabeth CASSINI de Thury
Église Sainte-Madeleine à Franconville le 23 avril 1776
(suite)
18ème siècle – Extraits de l’Acte de Mariage de
Françoise Élisabeth CASSINI de Thury
Église Sainte-Madeleine à Franconville le 23 avril 1776
(suite)

premier president du parlement de toulouse
conseiller honnoraire en la grande chambre du
parlement de paris son oncle maternel de la paroisse
de st paul lesquels ont signés avec nous .
De Riencourt De Cassini Cassini de Thury
Drouyn de Cassini Cassini Drouyn de Vaudeuil
De Lavergne de Tressan
Perrier
curé de Franconville
18ème siècle (1794 – Mandat d’arrêt de Danton, Delacroix,
Camille, Desmoulins et Philippeaux.)

Les comités de salut public et de sûreté générale arrêtent que Danton, Delacroix, Camille Desmoulins et Philippeaux (#) seront arrêtés et conduits dans la Maison du Luxembourg pour (y être gardés séparément et au secret). Charge le maire de Paris de mettre sur le champ le présent arrêté à exécution. (#) du département d’Eure et loir #tous membres de la Convention nationale Les représentants du peuple
Signatures : Billaud-Varennes, Vadier, Carnot, Lebas, (du Bas-Rhin), Collot-d’Herbois, B.Barrère, Saint-Just, G.Jagot, C.A. Prieur, Couthon,Voulland, Dubattan, Elie Lacoste, Amar, M.Bayle, Robespierre, Lavicomtrie.
19ème siècle (lettre de George Sand à sa fille)

Merci ma fille chérie
J’ai mon appartement
à Paris à portée de mes
affaires bien loin de vous
hélas ! Je pars malade
ennuyée d’attendre la
guérison. Mais ce n’est
rien de grave. Je courrai
vous embrasser jeudi à
moins que je ne sois trop
fatiguées. Je vous écrirai
un mot en arrivant.
Je vous aime et vous
bige
George Sand
19ème siècle (Lettre d’Eugène Delacroix à une amie)

Vendredi 8 h du soir
Chère amie je pars pour Bordeaux
demain matin à 7h j’ai reçu
hier dans la journée la cruelle nouvelle
que la maladie de mon bon frère est
devenue des plus inquiétantes. Je vais
revoir encore ce dernier, ce meilleur ami
plaignez moi bonne et chère amie et
pardonnez moi de n’avoir pu avoir un
seul moment dans cette journée
pour aller vous embrasser.
A vous mille fois
Delacroix
19ème siècle (20 mars 1811 – Naissance du Roi de Rome
Lettre de Napoléon à François 1er d’Autriche)

Monsieur mon Frère et Beau Père
C’est avec une extrême sensibilité que je m’empresse d’informer Votre Majesté que l’Impératrice ma très chère Epouse vient d’accoucher heureusement d’un Prince qui par sa naissance, à reçu le Titre de Roi de Rome.
Les liens qui m’unissent à Votre Majesté et l’intérêt qu’elle prend à ma satisfaction et à celle de ma bien Aimée Compagne me donnent l’intime confiance qu’elle partagera la joie que nous fait éprouver un évènement aussi intéressant pour notre bonheur commun et pour celui de mes Peuples.
Elle doit être persuadée que mes vœux préviennent tout ce qui pourra lui arriver d’heureux et que mon plus grand désir est de pouvoir la onvaincre des sentimens de la sincère estime et de la tendre amitié que je lui ai voués et avec lesquels je suis
Monsieur mon frère et Beau Père
De Votre Majesté
Paris le 20 mars 1811
Le bon frère et gendre Napoléon
19ème siècle (23 avril 1825
lettre du vicomte de La Rochefoucauld à Victor Hugo)

Maison Paris, le 23 avril
du Roi.
Département
des
Beaux Arts.
Cabinet particulier.
Je n’ai pu résister au désir de soumettre sans retard au Roi la demande de monsieur Victor Hugo et je ne veux point tarder non plus à lui apprendre que Son Altesse vient, sur ma proposition, de le nommer chevalier de la légion d’honneur. Le roi y a mis une grâce charmante qui semble doubler le prix d’une faveur si bien méritée, et s’est étonné même de l’oubli dans lequel étaient restés m.m .Hugo et de Lamartine Pour moi, je suis personnellement heureux qu’il m’ait été réservé de réparer une erreur dont les lettres avaient à s’affliger.
Il recevra incessamment une lettre officielle, mais je n’ai point voulu perdre un moment pour lui apprendre cette nouvelle qui est pour moi un véritable bonheur.
Je lui offre mille complimens sincères Victor Hugo
Le vicomte de La Rochefoucauld
20ème siècle (15 juillet 1906 lettre d’Alfred Dreyfus à Emile Combes)

Monsieur,
Je ne veux pas tarder davantage à venir vous exprimer toute ma profonde reconnaissance pour avoir permis de poursuivre l’œuvre de justice et de vérité qui a trouvé son triomphe dans les journées de jeudi et de vendredi. Je tiens aussi à vous dire toute ma profonde admiration pour l’homme politique et l’homme d’Etat. Les journées des 12 et 13 juillet 1906 resteront parmi les plus belles de l’histoire de l’humanité, elles sont belles aussi pour la France et pour la République.
Veuillez agréer l’assurance de mon profond respect
A. Dreyfus
De par le Roy

De p(ar) le roy
Charles, com(m)e pieça vous eussions fait dire de p(ar) nous par Jehan de Dainville n(ost)re escuier,que l’office de la chapelle nie de Lonchamp en la forest de Lions nous avions octroiee a Guerriot Haubergon n(ost)re vallet trenchant, vacant p(ar) la mort de jehan Boudart qui le tenoit et avant ce que vous sceussiez n(ost)re volonté eussiez ledit office donné a Jehan de Montigny, mais non obstant ce feistes reponse audit Jehan de Dainville que se il nous plaisoit que ledit Guerriot eust ledit office, vous vouliés que il l’eust et le li fériés mettre au delivre si avons bien que ledit Guerriot n’en fist onques puis nulle poursuite, combien que il ait plus cher ledit office que nul autre p(ro)fit ailleurs et pour cause, si nous plairoit bien que il l’eust et vous saurions bon gré de le li mettre au delivre, pour ce que nous le li donames et que a lui s(er)oit bien séant et aussi que de li et de son s(er)vice nous no(us) tenons a bien content. Et audit Jeha(n) nin de Montigny faictes et pourveez d’aucun autre proffit ailleurs Donné a Londres,
le XIXème jour de juillet